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Immobilier

Le classement des bulles immobilières par Jean Francois Charpenet

Si l’on examine la tendance des deux dernières décennies, la valeur des biens immobiliers a augmenté de 150 % depuis 2000.

L’expert en immobilier Jean Francois Charpenet note également que, dans l’ensemble, le prix moyen dans les grandes capitales mondiales a marqué une pause cette année pour la première fois depuis 2012.

Dans quelles villes du monde les professionnels doivent-ils travailler un plus grand nombre d’années pour acheter un appartement ?

C’est l’une des questions examinées dans l’étude réalisée par la société de conseil internationale UBS dans son Global Real Estate Bubble Index.

Et bien que dans les villes les plus chères du monde, la valeur des biens immobiliers ait monté en flèche, il y a une ville qui bat toutes les autres de loin : Hong Kong.

Immobilier à Hong Kong : 21ans

A Hong Kong, un professionnel qui gagne deux fois le salaire moyen local a beaucoup de mal à acheter un appartement d’environ 200 mètres carrés.

« Les prix ont largement dépassé les revenus au cours des dernières années », indique Jean Francois Charpenet, ce qui pourrait constituer une menace pour les villes elles-mêmes.

« Sous l’impulsion d’une forte demande des investisseurs, d’un sentiment globalement positif et de la crainte de perdre des gains en capital, le niveau des prix réels à Hong Kong a plus que doublé entre 2008 et 2018 « , explique l’étude.

Cependant, les experts prévoient que les prix des maisons pourraient chuter l’an prochain.

Immobilier Paris : la ville la plus chère

Paris est devenue cette année la ville européenne la plus chère pour l’achat d’une maison, pénétrant sur un terrain de « bulle immobilière », selon Jean Francois Charpenet.

« Les prix réels de l’immobilier dans la capitale française ont atteint un nouveau plus haut historique après une hausse de 5% au cours des quatre derniers trimestres.

Londres : 14 ans

Londres reste inaccessible à la plupart de la population, mais malgré ses valeurs élevées, son risque de bulle immobilière diminue.

« Le boom du marché immobilier londonien est terminé », rapporte la publication.

« Les prix corrigés de l’inflation ont tendance à baisser depuis un certain temps. Ils ont chuté de 10 % par rapport à leur sommet de la mi-2016, et de près de 4 % au cours des quatre derniers trimestres seulement, sans changement en vue.

Singapour : 12 ans

Bien que Singapour est très cher, il a chuté dans le classement par rapport à 2009, lorsque l’achat d’une maison a nécessité 14 ans de travail.

Jean Francois Charpenet dit « Le marché immobilier de Singapour est l’un des rares marchés où l’accès au logement privé s’est amélioré au cours des dix dernières années.

« Les prix actuels sont similaires à ceux de 2008, tandis que les revenus des ménages ont augmenté de 20 %.

Le risque d’une bulle immobilière

Les bulles de prix sont un phénomène récurrent sur les marchés immobiliers. Le terme « bulle » désigne une augmentation substantielle et durable des prix, dont l’existence ne peut être prouvée que si elle explose, selon la définition utilisée par UBS.

Le classement 2019 des villes les plus à risque d’avoir une bulle immobilière est mené par Munich, suivi par Toronto et Amsterdam, tandis que Francfort et Paris ajoutent à la zone à risque de bulle. La liste est complète à Vancouver.

En revanche, le risque a baissé à Londres, plaçant la capitale dans la catégorie des villes avec des propriétés surévaluées.

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